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LA CHRONIQUE DE LA VIE DU VILLAGE AU TRAVERS DES ARTICLES DU JOURNAL "LE MESSAGER" FEVRIER 1902 A JANVIER 1904 |
Elections législatives (27 avril 1902)
Réponse du Maire à un article (31 mai 1902) Réponse du Maire à un article (7 juin 1902) Tapage nocturne (13 juillet 1902) Institutrice (27 décembre 1902) Tirage au sort (25 janvier 1903) Tirage au sort (23 janvier 1904) Mort suspecte (26 janvier 1904)
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1 -Elections législatives (27 avril 1902)
Inscrits: 131 Votants: 116 suffrages exprimés: 116 Mr Perroche:74 Mr Haudos:42 Pour le canton de Heilz-le-Maurupt Mr Perroche:993 Mr Haudos:988 2 -Réponse du Maire à un article (31 mai 1902) Attaqué violemment par le républicain, M le Maire de Vanault-le-Châtel nous prie d'insérer, en réponse à ses injustes attaques, les déclarations qui suivent: On vient dire que, depuis les élections, le maire se montre d'une violence inouie.Il peut justifier que c'est avec raison et que c'est avant les élections qu'il s'est séparé de certains ouvriers. Le Maire a pour principe le respect de toutes les croyances et de toute liberté.Quand des ouvriers charpentiers ou maçons, un marchand de bestiaux, un boucher, un épicier, un cultivateur ou tout autre viennent critiquer les actions libres de toute la population, eh bien! serais je le seul à ne pas pouvoir rendre à ces messieurs ce qu'ils ont mérité? Vous venez dire que, non content d'avoir refusé la salle de la mairie, ce qui est absolument faux, j'ai décliné toute participation à votre société; c'est vrai, mais en voici le motif: j'ai craint que ce qui s'est passé à la sainte Barbe, en 1901, ne se renouvelle aujourd'hui. Le correspondant du Républicain dit que je voudrais faire porter la responsabilité de cette division sur tous les conseillers municipaux; non, j'en prends personnellement la plus forte charge, car après réflexion sur la manière d'agir de M le sous-lieutenant Frappart, il m'était impossible de ne pas agir comme je l'ai fait. On me reproche d'avoir fait un pélerinage à l'Epine: eh bien! mais ne suis-je pas libre d'aller où bon me semble, et en quoi, ce faisant, ai-je pu porter préjudice à quelqu'un? Si je ne suis pas allé à la réunion du 25 mai, c'est à la suite d'indélicatesses, à mon égard, de certains personnages furieux d'avoir été battus aux éléctions du 27 avril. Quand à mon adjoint, comme moi, il se moque de vos sottes plaisanteries; c'est un dévoué qui n'a qu'une ambition: faire le plus de bien possible. Il n'a pas besoin de vos conseils pour cultiver sa vigne des "balais"; vous devriez bien l'imiter dans ce cas, car c'est lui qui vous donne des leçons. Ne songez donc pas à nous corriger; ce serait peine perdue: nous ne sommes pas disposés à nous laisser conduire par des Dos-Mangés. 3 -Réponse du Maire à un article (7 juin 1902) On nous prie d'insérer les deux communications qui suivent: Le maire de Vanault-le-Châtel ,en réponse à l'article du Républicain du 4 juin 1902, signé "Dos-Mangé", vient dire à ce dernier qu'il parfaitement interprété le sens de ce qui a été dit contre lui; mais si violentes que soient les attaques il ne s'en émeut pas, car de qui elles proviennent, elles n'ont aucun mérite. Quant à la fête de la Sainte Barbe, si vous ne comprenez pas, Messieurs, vous pouvez facilement vous renseigner près de l'hôtelier qui a servi le repas aux pompiers; ce n'est nullement ce que vous voulez dire. Vous venez dire que vous ne me reprochez pas d'avoir été à Lépine; je ne vous en reconnais aucun droit. Je puis encore aller à Lourdes et même à Jérusalem, ce que vous ne ferez pas; vous aimez mieux fréquenter d'autres lieux. M le Maire se tranquilise, soyez en sûrs, il n'y a pas besoin de le lui recommander. Ni les Dos Mangés, ni les Dos Intacts, pas même les Purs-Hautains ne lui font peur. Le Maire de Vanault-le-Châtel vient répondre à M le sous-lieutenant des pompiers H. Frappart, qu'il a en tête de fausses idées. Le Maire ne songe nullement à le faire démissionner, car en raison du service il n'a aucun motif de le faire, et il lui conseillerait même de préférence de demander à ses hommes un vote de confiance. Quant à la Sainte-Barbe 1901, M. Frappart ne parait pas avoir voulu comprendre, c'est bien à tort, car il en a la trop grande connaissance. Je viens vous dire encore, M. Frappart, que vous ne dites pas le vérité au sujet de notre entente sur la réunion du 25 mai. Vous m'avez en effet agité la question en février; rien à cette époque n'a été décidé; et la veille de la Pentecôte, à 4 heures moins le 1/4 après midi, vous êtes venu me voir relativement à cette réunion, me disant qu'elle était décidée pour le 25 mai, à une heure après midi. A votre arrivée près de moi, je montais en voiture pour conduire deux voyageurs en gare de Pargnysur-Saulx. Comme je n'avais pas de temps à perdre je n'ai pas pu vous répondre, vous engageant à revenir le lendemain matin à l'effet de vous entendre, car l'heure que vous demandiez ainsi que la salle de mairie, je ne pouvais vous résoudre de suite cette question. Mais qu'avez-vous fait, vous n'avez tenu aucun compte de mes observations et vous avez agi en maître, eh bien je vous ai laissé libre, si vous aviez opéré plus délicatement je me serais fait un devoir de vous accompagner et je n'aurais pas été le seul. Quant aux élections, je n'ai pas la prétention de discuter aucune idée mais seulement certains procédés, et vous pouvez être sûr, M le sous-lieutenant, que je ne chercherai nullement et jamais à vous convertir dans quelque sens que ce soit, car il y aurait trop à faire. Pour terminer je viens vous dire que je ne vous répondrai plus, je laisserai aux lecteurs de vos journaux, après examen fait sur le passé et la manière de vivre de chacun de nous, l'appréciation et le soin de nous juger. CAMUSET Attaqué deux fois par les correspondants du journal le Républicain, M. Dommanget demande à M. le Maire pourquoi l'adjoint ne répond pas lui-mème. Eh bien! je vais lui dire: C'est parce qu'il me serait désagréable de répondre à deux ou trois braillards du pays qui feraient mieux de s'occuper de leurs travaux que de critiquer les personnes qui se soucient peu d'eux; ils devraient songer d'abord à leur avenir; comme je ne veux pas de polémiques avec eux, ce sera pour moi, la première et dernière réponse. Ils m'ont reproché, sur le premier article, ma fierté d'être trésorier de Fabrique; en effet, quand je reçois l'argent d'un service religieux, les serviteurs de l'église sont payés le lendemain, d'autres ne feraient pas mal de m'imiter. Ils m'envoient chanter les litanies des agonisants; comme je ne connais pas le latin, je ne m'occupe pas de cela, à eux seuls il appartient de hurler la Carmagnole jusqu'à deux ou trois heures du matin dans le café, sans s'inquiéter s'ils empêchent les paisibles voisins de prendre leur repos. Je n'ai pris la place d'adjoint à aucun de mes collègues. M. Camuset a été nommé adjoint en mai 1896, maire en 1897 en remplacement de M. Regnault, décédé; j'ai donc été nommé adjoint à cette date comme deuxième conseiller; je n'y suis pas arrivé accidentellement puisque j'en fait partie depuis 1881. M. Dommanget qui n'a que deux années d'existence dans notre commune est un jeune écervelé qui ne connait pas plus ces histoires-là que de monter sa charrue; il ne ferait pas mal, s'il voulait suivre mes bons conseils, d'envoyer ses bouffons, l'un à sa vigne pour couper l'herbe qui est plus grande que les échalas, l'autre, pour aller couper ses chardons, ce qui éviterait la semence de se propager dans les champs voisins. Le travail pour ces messieurs est trop pénible; ils préfèrent aller ailleurs toute la journée et narguer tous les ouvriers; enfin, chacun son idée, quant à moi je préfère l'un à l'autre, et ne m'en porte que mieux. SIMONNET 4-Tapage nocturne (13 juillet 1902) On nous écrit: M. P... (Jean Baptiste), demeurant à Vanault-le-Chatel, est un citoyen toujours de joyeuse humeur, ce pendant qu'il va bientôt doubler le cap aux eaux de la soixantaine. C'est pourquoi M. P... fréquente volontiers les jeunes gens du pays, lesquels il reçoit souvent et gracieusement en son domocile. Or, mercredi soir, entre dix et onze heures du soir, cinq jeunes gars de l'endroit s'en vinrent faire visite a leur vieil ami Jean-baptiste, et ils prirent la porte de son habitation pour une grosse caisse, ce qui veut dire qu'ils tapèrent énergiquement sur ladite porte. Pas content, M. Jean-Baptiste fit le mort. Il résultat de son funèbre silence que les jeunes visiteurs nocturnes, pour marquer leur passage, se mirent à réduire en miettes une vitre de sa fenêtre. De moins en moins satisfait, M. P... (Jean-baptiste) a cru devoir porter plainte par devant qui de droit. Enquète a été ouverte et procès-verbal a été dressé par la gendarmerie de Vanault-les-Dames pour bris de clôture. Somme toute, affaire d'une gravité absolument restreinte. 5 -Agression (26 juillet 1902) On nous écrit: Une blâmable conduite de Grenoble. Le dimanche vingt juillet courant, vers dix heures du soir, M Emile Mignot, domestique à Bassu, sortait d'un café de Vanault-le-Châtel en compagnie de son épouse, cela pour regagner paisiblement son domicile audit pays de Bassu. Dehors, sur la place publique de Vanault, un individu nommé Alfred L..., agé de vingt ans à peu près, se lança sans aucun motif valable sur Mignot et il le jeta à terre. Mme Mignot, voulant venger son époux, envoya à l'agresseur Alfred L... une formidable cresse manuelle qui fut perçue par l'un des cotés de son visage. - Merci, chère dame, répondit l'homme "calotté". Mais le mari de l'héroique dame se releva et il se lança, armé d'un tuyau de drainage, à la poursuite de son ennemi d'occasion, Alfred L...- Il ne put l'atteindre. La haine, une haine inconsciente, soufflait dans l'air. C'est pourquoi Alfred L..., Ulysse P..., Henri D..., Félicien L... et Eugène C..., tous cinq jeunes domestiques de culture à Vanault-le-Châtel, se lançèrent à la poursuite du couple Mignot qui se dirigeait vers son domicile de Bassu, commune située à environ cinq kilomètres de Vanault. M. Joseph Humbert, habitant du pays, ami de M. et Mme Mignot, les accompagna à la distance d'un kilomètre dudit Vanault.-Ne voyant plus personne surgir à l'horizon, Humbert retourna chez lui, laissant ses compagnons poursuivre leur route. Mais voilà-t-il pas qu'un peu plus loin, le ménage Mignot aperçut, venant sur eux à travers champs, un groupe de cinq gaillards et dont les visages étaient masqués par cinq mouchoirs de poche. Ces lascars-la n'étaient rien moins que ceux que nous avons plus haut quasiment nommés. Or, ils firent au couple Mignot une véritable conduite de Grenoble jusqu'à Bassu. En cours de route, le mari fut accablé de coups de poing et coups de pied, qui le firent tomber à terre nombre de fois, et sa moitié fut maintenue par les bras afin qu'elle ne put agir en qualité de protectrice de son mari. A Bassu, cette bizarre et violente situation finit par cesser, grâce à l'heureuse intervention du garde champêtre Cocusse, lequel avait été mis en éveil par les cris: au secours ! poussés par les victimes de cette incroyable poursuite. Depuis, les agresseurs ont manifesté bien des regrets en raison de leur conduite inqualifiable. Néanmoins, sur plainte, procès-verbal de gendarmerie a été dressé contre eux pour coups et violences qui, pour parler vrai, n'ont guère laissé de traces sur le corps du battu. On nous écrit: Procès-verbal a été dressé, le treize courant, contre M Alexandre D..., lequel, en possession d'un permis de chasse périmé le douze du même mois, s'est livré au plaisir courageux et cynégétique qui etait jadis adoré par le sieur Nemrod et le vénéré Saint Hubert. Voilà qui prouve bien qu'un jour de moins ou un jour de plus n'est pas chose négligeable pendant le cours de l'existance des êtres humains. Dont avis aux possesseurs de permis plus ou moins archaiques.
7 -Institutrice (27 décembre 1902) Mlle Steiner est nommé institutrice en remplacement de Mlle Tiercelet On nous écrit: La société de chasse de cette commune vient de cloturer l'année par une superbe capture. Samedi dernier, un beau marcassin de 65 kilos a été abattu par l'un des chasseurs, dans nos plaines de champagne, où l'on rencontre rarement ce gibier. C'est M. Georges Dommanget qui a eu l'honneur de ce beau coup de fusil. 9 -Nécrologie (10 janvier 1903) On nous écrit: Lundi dernier, 5 janvier courant, une foule nombreuse de parents et d'amis, tant de la commune que des environs, conduisait à sa dernière demeure un homme de bien, estimé de tous, que la mort venait de faucher. On enterrait M. Bouzemont, agriculteur et marchand de bestiaux, décédé le samedi 3 janvier , à l'âge de 75 ans. Sur sa tombe, M. Camuset, maire, a prononcé, au milieu de l'émotion générale, les paroles suivantes: Mesdames, Messieurs, Avant que cette terre se referme sur les restes mortels de cet homme, enlevé trop précipitamment à l'affectiond des siens, à l'estime de la population et de toutes les personnes qui l'ont connu, permettez moi de lui dire, au nom de cette assemblée, un dernier adieu et, avant, de vous rappeler en peu de mots ce qu'ont été les différentes périodes de sa vie. Monsieur Bouzemont Julien-alexandre fut dès son jeune âge, d'après les personnes qui l'ont connu, un personnage très bien disposé, il en a fait preuve dans l'avenir des temps. Marié à l'âge de 22 ans, il s'est fait remarquer par sa vigilance et sa franchise; comme cultivateur, homme très actif et très soigneux; comme commerçant, homme estimable par son habileté et sa probité dans les affaires; il a réussi. La confiance de la population de la commune de Vanault-le-Châtel lui a valu d'être nommé conseiller municipal, en l'année 1870, titre qu'il emporte avec lui aujourd'hui; il a su, par ses paroles et ses actes, rendre un grand service dans la gérance des affaires communales. Après une existence si dignement passée, il a voulu mourir en bon chrétien, respectueux de ses devoirs. En un mot, une vie tout entière écoulée au milieu de l'estime et de l'approbation de ses actes. Puissent toutes les générations présentes et futures imiter cet homme de bien. Adieu, mon cher et ami M. Bouzemont. Encore une fois, tant en mon nom qu'au nom de vos collègues du conseil municipal, dont vous avez été un fervent collaborateur, je vous dis un dernier adieu, ou plutot au revoir!
10- Tirage au sort (25 janvier 1903) Canton de Heilz-le-Maurupt. Bouzemont Georges Dommange Marie Lecoq Roussel Simmonet 11- Procès-verbal (15 mars 1903) La gendarmerie a dressé procès verbal à un habitant du pays pour divagation de son chien à travers champs en temps de chasse fermée. On nous écrit: M. Hurel, marchand boucher dans cette commune, vient d'être victime d'un grave accident. Jeudi dernier, M. Hurel rentrait à son domicile, conduisant une vache jeune et forte, destinée à être abattue. La bête, prise subitement de furie culbuta tout à coup cheval et voiture et bousculant M. Hurel le fit tomber sur un marchepied de la voiture où il se cassa la jambe. Malgré la douleur qu'il éprouvait, M. Hurel se fit apporter un fusil chargé à balle et tua d'un seul coup la maudite bête. M. Laurent, médecin à Bussy-le-Repos, appelé, a aussitôt reduit la fracture. On nous écrit: M. Hurel, marchand boucher de cette commune, doit être à la série noire; après son accident de jeudi dernier et qie le Messager a relaté, il vient encore de subir une perte assez importante. Vendredi soir, une troupe de moutons lui appartenant rentrait à la bergerie, quand quelques uns de ces animaux s'étant enfilés dans un couloir qans lequel se trouvait un puits, profond de 10 mètres, couvert seulement de planches pourries, ce plancher vint à céder sous le poids des animaux et quatre de ceux-ci se noyèrent. Le sauvetage a été fait par les voisins aissitôt accourus, et notamment par M Paul Bourgeret qui est descendu dans le gouffre cinq fois de suite. La perte éprouvée par M Hurel est d'environ 150 francs. On nous écrit: Le jeune Lucien Briquet, agé de 10 ans, vient d'être victime d'un accident assez grave. Il accompagnait les sapeurs pompiers, dimanche matin, qui se rendaient à la manoeuvre des pompes à incendie, quand, par suite d'un faux mouvement, il tomba sous les roues d'une voiture qui lui firent des blessures sérieuses au pied et à la main gauches. Aussitôt il fut transporté au domicile de ses parents, qui lui firent les premiers pansements en pareil cas; on s'empressa ensuite d'aller chercher le médecin. Nous ignorons s'il y a fracture.
On nous écrit: Lundi 8 juin a eu lieu le mariage de Mr ROUSSEL Gaston avec Mlle SUAIRE Léa, tous deux domiciliés à Vanault-le-Chatel. Sur proposition de Mr Bouard Delphin, oncle du marié, une quête a été effectué. 22 fr 50 au profit de la Caisse des écoles ont été receuilli. 16 -Collecte (19 décembre 1904) On nous écrit: La collecte pour la caisse des incendiés a produit cette année la somme de 1540 fr. Ce qui fait à peu près 4 francs pat tête d'habitant. 17 -Tirage au sort (23 janvier 1904) Poulain Léon Abel: cultivateur
18 - Mort suspecte (26 janvier 1904) On nous écrit: Vendredi dernier, vers 11 heures du matin, M. Seuret, marchand de marée, aperçut un corps dans le ruisseau le Vanichon et ne donnant pas signe de vie; il appela le facteur des postes qui déambulait derrière lui et tous deux décidèrent d'en aviser M. le maire de cette commune. On reconnut de suite M Fierfort, ferblantier à Vanault-les-Dames, qui avait quitté le village dans la soirée de jeudi pour se rendre chez lui. Nous ignorons le résultat de l'enquête faite par la gendarmerie, mais il semble que la victime, saisie par le froid, se serait laissé tomber dans le ruisseau; ce qui confirmerait cette opinion, c'est qu'à peine moitié du corps baignait dans l'eau.
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