L'ECOLE A VANAULT-LE-CHATEL

 

En 1765, Jacques Virguin devient maitre d'école à la place de son beau-frère Pierre Roussel

En 1765, il y avait ecole de grand matin jusque 11h et de 1 heure à 5 heures en hiver et 6 h en été. le samedi, les élèves quittaient 1/2 h plus tot pour aller chanter les complies.

La classe commençait par une prière et finissait par un De profondis pour le Président Roland précédent seigneur du lieu qui avait légué la somme de 100 livres chaque année pour l'éducation de 10 enfants pauvres.

Les vacances duraient du 1 juin jusqu'après les vendanges.

Chaque ménage de laboureur devait au maitre d'école un boisseau de grain par an.

Après trois ans, une partie des laboureurs ne voulait pas le payer, Jacques Virguin s'en plaignit à l'intendant.

En 1771, il quitte et est remplacé.

Le 30 frimaire an II (20 décembre 1793) Le maire, les officiers municipaux et le conseil général de la commune ont choisi un maitre d'école: Jean François Michel maitre d'école de Vavray le Petit. Le dit maitre s'oblige à chanter matines, messe et vèpres tous les jours ou on les dira ainsi que sonner ces offices, de tenir les écoles pendant neuf mis en instruisant les enfants selon les principes de la Constitution, de sonner l'Angélus de conduire l'horloge.

Il recevra par ménage trente et un sols et par demi-ménage vingt deux sols et par écolier apprenant à lire cinq sols par mois et par élève lisant et écrivant six sols par mois. Dans la mesure ou les heritiers du seigneur continueraient à payer les 200 livres pour l'écolage des enfants pauvres. Sinon les habitants porteraient leurs contributions à 40 sols par ménage et vingt cinq sols par demi-ménage.

Le 10 germinal an II (30 mars 1794), Jean François Michel est autorisé à ouvrir une école publique.

En 1802, le maitre d'école touchait 1 francs 55 par ménage et 1 francs 10 centimes par demi-ménage. Il recevait 35 centime pour les enfants qu'il apprendra à écrire et 30 centimes pour ceux qu'il n'apprendra qu'a écrire.

En 1817, pour trouver un maitre d'école en primaire, la mairie organisait un concours par voie de presse.L'adjoint au maire et le curé interrogeait, à l'église, devant la majeure partie des habitants les concurrents sur le calcul, la lecture, l'écriture et le chant.

Victor Quillout qui possédait toutes ces sciences et qui a exhibé les certificats d'attachement à la famille régnante, de bonne conduite et de moeurs irréprochables a été retenu.

Son allocation est de 2 francs par ménage et 1 franc 50 par demi-ménage. Il recevra par mois 40 centimes par enfant qu'il enseignera à écrire et 35 centimes pour ceux qu'il enseignera à lire. Il sera tenu de recevoir à son écoleles élèves qui se présenteront tout le courant de l'année pourvu néanmoins que le nombre s'élève à quinze. Il sera tenu de conduire et remonter exactement l'horloge communale comme il a été d'usage pour ces prédecesseurs et sera en outre tenu de graisser et faire dégraisser ladit horloge et recevra à cet effet 40 francs par an. Une indemnité de logement de 40 francs par an lui est aussi allouée.

Le 15 mai 1830, le traitement de l'instituteur est fixé à 340 f annuel avec 50 f d'indemnité de logement. 40 centimes par mois par élève qu'il enseigne à lire, écrire et calculer et 35 centimes pour ceux qu'il enseigne à lire seulement.

Petit Jean Nicolas Auguste est nommé instituteur le 16 septembre 1831 en remplacement de Quilloux Victor

 

 

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