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* Surveillance de l'exercice des cultes |
Le 16 nivose an IV (6 janvier 1796), la liste des propriétaires
assujettis à l'emprunt forcé est établi (fortune
supérieur à 10 000 livres).Il y en avait 37 à
Vanault le Chatel pour une fortune totale de 572 000 livres.
Séance du 21 nivose an IV (11 janvier 1796). En application
de la loi du 7 vendémiaire an IV sur la police des cultes:
Nul ne pourra exercer aucun culte sans avoir l'autorisation de
l'agent de la commune à qui il présentera les pièces
justificatives de soumission aux lois de la République. Cette
soumission sera placardée dans le lieu de culte. Il ne devra
pas y avoir de signes extérieurs du culte ailleurs qu'a l'intérieur
du lieu de culte.
Vanault le chatel, suite au recensement du 26 ventose an IV (16
mars 1796), dispose de 140 chevaux. (690 pour le canton)
Il est interdit de sonner les cloches pour les cultes.
Les étrangers devront monter leurs passeports.
Les gens devront porter la cocarde tricolore
Réquisition de 1 voiture et deux chevaux pour vanault le
Chatel (19 thermidor an IV / 6 août 1796)
Le 28 vendémiaire an V (19 octobre 1796), le canton doit
fournir 69 chevaux dont 12 pour Vanault le Chatel.
Le nombre de citoyens aptes à composer la garde nationale
est de 498 pour le canton dont 93 pour Vanault le Chatel.
Un colonne mobile de 80 hommes est organisé.Le capitaine
est de Vanault les Dames. Nicolas Devarenne de Vanault le Chatel
est lieutenant, Noel Roussel est caporal.
Le percepteur François Rollin étant décédé,
il est remplacé par Pierre Laurent Baudiet pourvu d'intelligence
et de probité.( 1 ventose an V / 19 février 1797).
Il touche 3 deniers par livre.
Le13 germinal an V (2 avril 1797), l'administration du canton subit
des changements: résultat des élections communales
du 10 germinal an V (30 mars 1797)
Pour Vanault le Chatel, Nicolas Leblanc agent entrant, Claude Jacquinet
adjoint.
La liste complète à ce moment là..
Au 1 septembre 1797, nouveau changement
Pour Vanault le Chatel, François Bouard agent entrant, Jacques
Leblanc adjoint.
Suspectés de pratiquer le culte catholique sans y être
autorisé, les instituteurs sont suspendus de leurs fonctions.
Pour reprendre leur tache, ils doivent se présenter à
l'administration et rendre compte du mode de leur enseignement.
Un membre de l'administration sera désigné pour leur
décrire la démarche d'éducation à pratiquer
et sera chargé de les vérifier. Il est défendu
d'exercer la ministère du culte catholique sans avoir prêté
serment de haine à la Royauté.
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